Les Adas toujours plus répandus dans le parc


Article tiré du site : Décision Atelier, écrit par . le
https://www.decisionatelier.com/Les-Adas-toujours-plus-repandus-dans-le-parc,12234

Le taux d’équipement du parc automobile français en systèmes d’aide à la conduite (Adas) atteint des niveaux records, obligeant le secteur de la réparation-collision à mieux s’y confronter.

En France, 31 % des véhicules sont équipés de systèmes de freinage automatique d’urgence.
En France, 31 % des véhicules sont équipés de systèmes de freinage automatique d’urgence.

En France, 85 % du parc automobile est équipé de systèmes d’aide au stationnement. C’est la proportion la plus importante sur le territoire européen. « En France, les assistances au stationnement gagnent 20 % en seulement un an. C’est une progression spectaculaire » commente Franck Cazeneuve, directeur Smart Cities et voiture autonome de Bosch France.

Bosch vient en effet de dévoiler les résultats de son étude menée sur les immatriculations de VN en 2017. Concernant les autres types d’Adas, la France n’est pas en reste. D’après l’enquête de l’équipementier, basée sur les données du cabinet d’analyse de marché Jato Dynamics, 38 % des véhicules sont équipés de systèmes d’aide à la trajectoire et 31 % sont pourvus de freinage automatique d’urgence. Par ailleurs, ces chiffres devraient continuer de croître puisque l’Union européenne envisage de rendre obligatoire l’assistance au freinage d’urgence. « Plus de 50 % du parc sera doté d’assistances au freinage en 2030 », prévoit Franck Cazeneuve.

Les acteurs de la réparation-collision, en particulier les carrossiers indépendants, doivent de plus en plus se pencher sur cette évolution du parc qui modifie leur métier. « Les entrées en atelier seront déterminées par la capacité à traiter les Adas. Par exemple, une simple intervention sur des phares nécessite une calibration des capteurs », expliquait le dirigeant de Bosch lors du dernier congrès du réseau Five Star.

En outre, selon une étude menée par TCG Conseil, ces systèmes impliqueront une baisse importante du nombre d’accidents, donc des entrées en atelier (– 16 %), à l’horizon 2025.