Depuis plusieurs semaines, les médias font écho d’un phénomène qui inquiète de plus en plus les automobilistes : les freinages dits « fantômes ». En France, près de 250 véhicules ont été signalés pour des freinages inopinés liés aux systèmes avancés d’aide à la conduite (ADAS).
Le CESVI France rappelle que même de petites dérives dans le positionnement des radars ou caméras peuvent avoir de lourdes conséquences. Les tests menés démontrent que caméras, radars et lidars doivent fonctionner de manière parfaitement synchronisée. Un décalage d’un seul degré peut donc empêcher le dispositif d’assistance d’intervenir en situation critique et donc, provoquer un potentiel freinage intempestif.
Ces situations surviennent souvent après des interventions courantes : remplacement de pare-brise, de traverse, de pare-chocs, ou encore réglage de géométrie. Une dérive minime du capteur peut suffire à provoquer un déclenchement inopiné, soulignant l’importance de recourir à des ateliers formés et équipés pour le calibrage.
Pour les experts du CESVI, la filière se doit d’évoluer : normes de calibrage ADAS, formation des techniciens et équipements conformes demeurent aujourd’hui essentiels pour garantir le bon fonctionnement des systèmes et améliorer la sécurité routière, comme ils le font depuis 2015.
Cet article est tiré du magazine DécisionAtelier et de l’article rédigé par Fabio CROCCO intitulé Freinages intempestifs : le Cesvi pointe le rôle décisif du calibrage
Pour aller plus loin, consultez l’article complet ici : https://bit.ly/4ppuyLu