Ceci est la troisième partie consacrée aux A.D.A.S. Vous pouvez découvrir les autres parties grâce à ces liens :
Partie 1 : Caméras, radars et autres capteurs aux commandes des A.D.A.S
Partie 2 : Les fonctions ADAS
Partie 3 : Le niveau d’autonomie des systèmes d’aides à la conduite (cet article)
L’histoire de l’autonomisation des véhicules remonte à plusieurs décénnies. C’est une histoire de progrès technologique constant, alimentée par l’innovation et la recherche de solutions visant à améliorer la sécurité, la commodité et l’efficacité de nos déplacements.
LES NIVEAUX D'AUTONOMIE DES VÉHICULES
Le niveau d’autonomie d’un véhicule permet de déterminer les capacités d’un véhicule à circuler en se substituant plus ou moins au conducteur, et les conditions de cette autonomie. Cette capacité d’autonomie peut être réduite à certaines conditions (ville, autoroute, zones de stationnement par exemple).
Un niveau d’autonomie est défini par différents critères établis par des organismes nationaux ou internationaux tels que la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), l’Organisation internationale des constructeurs automobiles (OICA) et la SAE International.
Voici les niveaux d’autonomie selon l’OICA :
Une des conditions principales imposées mondialement est d’avoir les deux mains posées sur le volant et d’être maître de son véhicule. Aujoiurd’hui la plupart des voitures modernes intègrent les fonctions d’assistance à la conduite. Actuellement, les avancées technologiques permettent de faire mieux. Cependant, la réglementation l’interdit.
Le ministère de la Transition écologique annonce la publication d’un décret qui vise à adapter les dispositions du code de la route et du code des transports. L’objectif est de permettre la circulation sur les routes des véhicules autonomes dès leur homologation, ainsi que des systèmes de transport routier automatisés dès septembre 2022 (sur parcours ou zones prédéfinis).